25 questions à une dark kitchen : interview avec Paillons Gourmet

25 questions à une dark kitchen : interview de Paillons Gourmet

Faisons connaissance : présentation de la dark kitchen et de son équipe

Paillons Gourmet est une dark kitchen situé à Contes, à 15 km de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Contes rassemble sur sa commune 7400 habitants. Malgré sa proximité immédiate avec Nice et le coeur de la French Riviera, Contes reste une zone assez reculée et ne fait pas partie des zones de présence des grandes plateformes de livraison type Uber Eats ou Deliveroo. 

Au coeur de ce petit village, on retrouve Paillons Gourmet : le food court 100% digital au format dark kitchen, qui rassemble les marques Paillons Sushi, Paillons Pizza, et bientôt Paillons Burger.

Depuis sa création il y a un an, Paillons Gourmet a déployé avec Dishop ses solutions en marque blanche de commande en ligne et de livraison. Aujourd’hui, Paillons Gourmet dispose notamment de son propre site web de commande en ligne, de sa propre application mobile ainsi que sa propre solution de gestion des livreurs avec Dishop Fleet grâce à laquelle les clients peuvent suivre en temps réel leur livreur. Une fonctionnalité qui séduit tous les jours la clientèle de Paillons Gourmet que Dishop est le seul prestataire, hors plateformes, à proposer. 

Nous avons rencontré Elda, Responsable Marketing de Paillons Gourmet. Elle nous a raconté comment s’est formé le projet mené par Adrien, Williams et Elodie, respectivement fondateur, et gérants, l’un pizzaiolo, l’autre sushiwoman. 

Dites-nous Elda, quelle est la recette de votre succès ? 

devanture de la dark kitchen
Crédits : Paillons Gourmet

À l'origine de la dark kitchen​

Paillons Gourmet était à l’origine Paillons Sushi.

Dans un premier temps, Adrien, le fondateur du projet, avait souhaité créer une dark kitchen en se concentrant sur la réalisation et la vente de sushis ; devenant alors la seule offre de ce type sur le territoire contois.

Au bout de six mois d’existence, et six mois de résultats encourageants, Paillons Sushi s’est transformé en Paillons Gourmet : le food court made in Contes. De la création et tout au long de son évolution, Dishop a fait partie de l’aventure. 

« Nous avons d’abord lancé Paillons Sushi il y a un an, en mars 2021 avec les gérants, Elodie et Williams. Avec le fondateur, Adrien, ils ont souhaité se concentrer sur la réalisation et la vente de sushis. La volonté de proposer également la vente de pizzas est venue un peu plus tard, après le lancement. 

Instinctivement, on a donc déployé deux ensemble de solutions distincts, l’un pour les sushis et l’un pour les pizzas, on se disait que les deux offres étaient vraiment différentes et qu’elles attireraient donc une clientèle totalement différente.

Donc nous avions deux applications mobiles : Paillons Sushi et Paillons Pizza, pareil pour les site de commande en ligne. 

Au final, on s’est rendu compte que la clientèle était la même, et que ça l’embêtait d’avoir deux applications sur lesquelles commander ! C’est pourquoi nous avons rapatrié les pizzas sur l’application et le site de Paillons Sushi, et que nous avons transformé Paillons Sushi en food court : Paillons Gourmet. C’est sur cette entité que l’on communique désormais et c’est sur Paillons Gourmet que les clients commandent.

On peut parler de food court digital et de dark kitchen !

Qu’est-ce qui a motivé la création de la dark kitchen Paillons Sushi ?

Il n’y avait pas du tout de restaurant de sushis dans la vallée du Paillon. Le plus près, c’est à la Trinité (15 mn de route), dans la zone commerciale d’Auchan. Là, il y a un restaurant de sushis. Mais là encore, il ne fait pas de livraison, il faut se déplacer, faire la démarche de s’y arrêter… 

C’est pour cela qu’Adrien s’est dit “pourquoi pas lancer un restaurant de sushis, tout simplement ?”

Le projet a été pensé pendant la crise du COVID. La dark kitchen a donc pris tout son sens. Il n’y a pas eu l’idée de commencer en dark kitchen pendant les confinements, puis de transformer le projet en restaurant classique une fois la crise passée. On a imaginé le concept en dark kitchen pour être, et surtout, rester, uniquement disponible en livraison, voire en click and collect. 

C’est la seule dark kitchen dans la Vallée des Paillons. Il n’en existe pas d’autre. C’est vrai que c’est un nouveau mode de consommation, de vente. Mais comme on s’est lancé au moment du COVID, ça n’a pas dérangé les habitants de la vallée car c’était, à ce moment-là, le seul moyen de faire, pour tous les restaurants, les dark kitchen, les food courts…

Donc on s’est concentrés là-dessus et ça a cartonné, dès le début ! 

C’était la seule offre de sushi et ça l’est toujours. On a le monopole sur la Vallée. 

Comment s’est passée la mise en place du projet, d’un point de vue opérationnel ?

C’est le premier projet d’Adrien, en dark kitchen et en restauration de manière générale. C’est lui qui a investi dans le projet, mais ce n’est pas lui qui gère au quotidien la dark kitchen. Pour cela, il lui fallait quelqu’un de confiance, de motivé. Lui et Williams se connaissaient déjà.

Au bout d’un moment, les planètes se sont alignées. Ça leur a permis de se dire : « On y va. »

L'absence des plateformes de livraison : quelles conséquences pour votre dark kitchen ?

Ça nous permet d’être totalement autonomes. On gère tout en interne, comme on l’entend. En revanche, ça implique la gestion des livreurs, la gestion des livraisons et on voit que gérer les livreurs, ce n’est pas tout le temps simple. Parfois, ils ne se présentent pas au restaurant ! avec toutes les conséquences que ça a à côté… 

Concernant les livraisons : la spécificité de notre zone c’est que ce sont plein de petits villages, assez éloignés les uns des autres. Donc on essaie d’optimiser nos livraisons et les trajets des livreurs, en regroupant les commandes qui doivent être livrées dans une même zone, ou dans un même village. Bref, c’est une vraie logistique, une logistique importante qui plus est… qui n’a pas à être mise en place lorsque le restaurant est en plein centre-ville, desservi par Uber Eats et qu’on donne la commande au premier livreur qui passe. 

Ici, comme on n’est pas desservis, c’est une vraie mise en place qui s’est faite et qui se fait chaque jour avec nos livreurs, on s’adapte. 

Vous utilisez Dishop Fleet pour la gestion de vos livreurs, combien de livreurs employés avez-vous ?

On a deux livreurs minimum pour le soir. Le midi, on peut se débrouiller avec un car ce sont principalement des commandes des bureaux, qui font généralement des commandes groupées ou qui commandent en click and collect. Cela leur permet, justement, de sortir du bureau pour aller chercher leur repas. Donc le midi, s’il n’y en a qu’un, ça peut aller. Mais le soir, il faut vraiment qu’ils soient deux pour couvrir tout le secteur. 

Notre zone de livraison est vraiment large. Parfois, quand c’est vraiment trop loin, les clients conviennent d’un point de rendez-vous avec le livreur. Sur la place du village par exemple. Cela évite au client de se déplacer trop loin de chez lui, et ça évite aussi au livreur de partir vraiment trop loin du restaurant. 

Avez prévu d’ajouter des marques au sein du food court Paillons Gourmet ?

Oui, il y a un Paillons Burger qui est en préparation ! Lorsqu’on lancera cette marque, on sera en mesure de proposer les trois grandes offres de fast-food et de restauration rapide de manière générale, que les gens recherchent le plus.

Un concept 100% digital

Vous aviez, dès le départ, prévu de travailler avec un acteur comme Dishop pour votre dark kitchen ?

Oui, dès le début. D’ailleurs, même le lancement a été fait avec Dishop. 

Les solutions Dishop font partie de l’équation depuis le départ. Le digital, avec leurs solutions, c’est la base de la dark kitchen.

Paillons Gourmet
Crédits : Paillons Gourmet

Comment expliquer, cette volonté de faire du 100% digital ?

La volonté de base, c’était de faire un peu comme avec Uber Eats : commande en ligne, livraison, mais en autonomie, en interne. Du coup, on a cherché et on a trouvé la solution Dishop, qui en plus, était niçoise ! Et nous, on aime travailler en local !

Pour notre lancement, Dishop nous a permis d’avoir notre carte en ligne, d’avoir la main sur tout… Et c’est d’autant plus important pour le lancement ! Cela permet de modifier, de s’adapter, de tout moduler comme on le souhaite, nous.

C’est vraiment très important pour nous de garder notre autonomie !

L’équipe avait réfléchi à utiliser également la solution de Just Eat, en complément de Dishop. Au final, on n’a pas donné suite là-dessus car on n’a la main sur rien. Si un produit n’est pas disponible, il faut appeler le standard de Paris, que les équipes là-bas mettent le produit en “indisponible” ; c’est vraiment trop compliqué. Par conséquent, cela n’est pas réaliste, surtout si l’on est une petite structure. C’est la raison pour laquelle pour nous, c’est Dishop et basta ! 

Pour vous, quelle est la différence entre une dark kitchen et un restaurant traditionnel ?

Il n’y a pas de clients sur place, pas de gestion de salle, pas de mobilier. En fait, ça te permet de te focaliser sur la cuisine. C’est un gain de temps. Tu n’as pas à prendre la commande du client… Si quelqu’un veut manger sur place, c’est juste qu’il a fait une commande à emporter et qu’il reste. Mais c’est uniquement ça.

Il n’y a pas la volonté de proposer une expérience de restaurant. 

Les clients nous disaient qu’il manquait un espace de terrasse, que l’on a rajoutée. Mais quand on a communiqué dessus, on leur a bien dit “Attention ! Ce n’est pas un restaurant ! Ne vous attendez pas à ce que l’on vous serve ! Vous pouvez toujours vous asseoir, mais vous devez commander en amont ! » 

Est-ce que le système de dark kitchen a interpellé les habitants de la commune ?

Au début, oui. Avant le déménagement, la cuisine était dans un local minuscule, dans un lieu pas du tout fréquenté, les gens disaient “qu’est-ce que vous faites là? c’est bizarre”.  Personne ne pouvait rentrer, même pour retirer les commandes, il fallait attendre à l’extérieur… Il n’y avait pas d’abri quand il pleuvait… C’était vraiment une dark kitchen au sens propre ! Quelque chose très caché. 

Désormais, cela correspond davantage à l’esprit village. On peut attendre devant, s’asseoir, discuter. Même l’équipe est plus à l’aise ! Ça fait plus “professionnel” aux yeux des clients. Pour eux maintenant, c’est un “vrai restaurant”, mais un restaurant  qui ne fait pas de sur place ! 

Vous avez dû gagner la confiance de vos clients...

En effet. Certes, le principe de la dark kitchen c’est d’être une cuisine de l’ombre. Cela dit, dans les petits villages où tout le monde se connaît, c’est difficile de gagner la confiance des clients s’ils n’ont jamais vu les gérants, s’ils ne savent pas où ils cuisinent… Il peut parfois y avoir une sorte de méfiance. En livraison, c’est moins flagrant parce que justement, tu ne souhaites pas voir la personne. Toutefois, pour le click and collect, les clients avaient besoin de se dire “même si on ne mange pas à l’intérieur, c’est une vraie cuisine, un vrai restaurant.”

Finalement, c’est plus identifiable ! 

Depuis le déménagement, la dark kitchen est au pied du village, en plein centre et donc pile dans la zone de passage. En somme, on se rapproche de nos clients sur tous les points.

Pour le service du midi, vous avez surtout des commandes issues des employés des bureaux alentours. Qu'en est-il du reste des clients de Paillons Gourmet ?

Il s’agit principalement de familles, ou de jeunes actifs. Le panier moyen des sushis est assez conséquent. Notre typologie de clientèle s’est rajeunie avec les pizzas car le prix est moins important. Cependant, notre cible principale, et ceux qui font le plus de chiffre, ce sont vraiment les familles ou les jeunes actifs.

Voyez-vous une fidélité de la part de vos clients?

Oui, on voit que ce sont des clients fidèles. On a par ailleurs mis en place la fidélité avec Dishop : tous les 200€ dépensés, ils ont une réduction de 10€. Et on en voit pas mal passer ! Ils commandent plusieurs fois par mois.

Des fonctionnalités à l'écoute de votre dark kitchen

Vous avez aujourd’hui une base de clients assez importante. Comment Dishop vous a permis de fidéliser ces clients et de communiquer avec eux ?

Nous faisons pas mal d’envois de newsletters et en un clic j’extrais du dashboard tous les mails validés RGPD et en 30 secondes, c’est fait ! À ce niveau-là, il n’y a absolument rien à dire. 

Dans nos newsletters, on parle de nos nouveaux produits, de nos actualités… Elles sont également utiles pour relancer les clients. Ça redynamise les ventes. En effet, on se rend compte que les clients qui n’ont pas commandé depuis un moment, repassent commande après l’envoi de la newsletter.

Ce qui est très précieux, c’est la base de données clients !

Ce qui est super également, c’est que nous pouvons voir sur le dashboard, en fonction des mails, le nombre de fois où les clients ont commandé. Voilà ce qui est intéressant pour nous. Par exemple, si un client qui a commandé 50 fois, fait une grosse commande sans pour autant atteindre le plafond de sa cagnotte pour avoir sa réduction, nous allons quand même lui activer un code promo, juste pour lui, pour le remercier de sa fidélité.  

Mettez-vous en place des codes promotionnels ?

Au début, on les utilisait assez. Maintenant moins, depuis que nous avons mis en place cette réduction de 10€ tous les 200€. Ça monte assez vite avec les sushis – le panier moyen est à peu près à 50€. Et puisqu’on peut définir un nombre d’utilisation maximum, souvent nous créons des codes promos utilisable une seule fois et cela nous permet de faire à nos clients des codes promos personnalisés.

Plateau de Sushi chez Paillons Gourmet
Crédits : Paillons Gourmet

Quelles sont les fonctionnalités les plus appréciées par vos clients ?

Tout ce qu’ils aiment, c’est la facilité, l’expérience d’achat : la carte bleue enregistrée, le fait de rester connecté… et surtout, le suivi du livreur en temps réel ! 

Par ailleurs, lorsqu’on fait passer les livreurs par une autre route que celle à laquelle s’attendent les clients, pour optimiser les livraisons, ils se demandent “pourquoi il passe par là ?!” (rire)

C’est vrai que désormais, ce système de suivi en temps réel est tout à fait rentré dans les codes. À vrai dire, c’est précisément ce que les clients recherchent.

Voir le petit livreur avancer sur la carte, c’est ce que nos clients préfèrent ! 

Ce n'est donc pas pour la cagnotte fidélité que les clients sont le plus enthousiastes ?!

Ils sont forcément contents ! En revanche, on ne peut pas dire qu’ils courent après les codes promos. Initialement, on communiquait dessus lorsqu’on en lançait. À l’heure actuelle, forcément, on n’en lance plus trop puisqu’on a lancé la cagnotte. Et quand les clients sont dans leur panier, il y a une jauge grâce à laquelle on voit combien il manque pour arriver au montant. Donc ils sont autonomes, ils voient où ils en sont et se gèrent !

Quel rôle la marque blanche a-t-elle joué dans le développement de la dark kitchen Paillons Sushi premièrement, puis du food court Paillons Gourmet dans un second temps ?

Pour rappel : Dishop développe ses solutions en marque blanche, ce qui constistue la différence principale par rapport aux plateformes évoquées précédemment (Uber Eats, Deliveroo, Just Eat). Paillons Gourmet n’a pas juste un espace au sein d’une plateforme de livraison commune à plusieurs restaurants ! Le food court possède véritablement ses propres solutions, à son image.


Le fait d’avoir nos solutions en marque blanche, c’est plus simple pour nos clients. Ils commandent sur Paillons Gourmet de A à Z. Cela leur confirme que c’est nous qui gérons tout. C’est Paillons Gourmet, point. 

Par conséquent, c’est plus simple pour eux. Surtout que l’on se situe dans une zone reculée, dans l’arrière pays. Les gens ne sont pas habitués à avoir des livreurs, etc. Là, au moins, on ne parle que d’une seule marque. Ils n’ont que ça à retenir et c’est beaucoup plus simple. 

Ensuite, il est vrai que pour nous, ce qui est le mieux, c’est d’avoir tout en main. Ça, c’est vraiment le top. Dès que l’on veut modifier quelque chose, on peut,  si l’on veut rajouter un produit, ou en enlever un, on peut. Si on veut modifier un horaire, un prix, … On fait comme on veut.

C’est la liberté ! C’est vraiment ce qu’il fallait. 

Financièrement, ça joue également. 


C’est vrai qu’au niveau des tarifs, on est loin du système de prélèvement des 30% que prend Uber Eats sur les commandes ! Ça c’est un problème pour de nombreux restaurants, de toute taille. Donc, vous vous y retrouvez ! 

Des solutions au service du développement de votre dark kitchen

Comment la mise en place de ces solutions a suivi et même renforcé la stratégie de développement de la dark kitchen Paillons Sushi d’abord, puis du food court Paillons Gourmet ?

Pour rappel : Paillons Gourmet possède ses propres application mobile et site web de commande en ligne, ainsi que la solution de la gestion des livreurs employés avec Dishop Fleet. Si Paillons Gourmet travaillait avec des livreurs indépendants, ils auraient également accès à cette fonctionnalité intégrée à Dishop Fleet


Comme nous nous sommes lancés avec Dishop, nous avons évolué en découvrant toutes les fonctionnalités qu’ils proposaient. Par exemple, au lancement de Paillons Sushi, nous avions uniquement débloqué le paiement en ligne. C’est-à-dire que si les clients passaient commande, ils étaient obligés de payer par internet. Après, nous nous sommes rendus compte que, sur place, les gens payaient également par espèces, donc nous avons rajouté cette fonctionnalité, puis les tickets resto, puis la carte de tickets resto… Tout s’est fait un petit peu par étape. C’était approprié d’ailleurs, car Adrien lançait sa première affaire dans la restauration, et Williams même s’il avait déjà travaillé en restauration, n’avait jamais eu son propre restaurant. Donc ça leur a permis d’évoluer chacun dans leur travail, petit à petit. 

Et c’est la facilité qu’on a eu à évoluer qui nous a permis de rajouter les pizzas, et qui nous permettra, demain de rajouter les burgers.

C’est vraiment l’ensemble de solutions qui fait que c’est simple, autant pour les clients que pour le restaurateur. C’est un vrai gain de temps, parce que ça marche.

En effet, si le restaurateur peut se dédier à sa cuisine, c’est bien, mais si derrière son système de vente ne marche pas, qu’il perd du temps et de l’argent, finalement ça ne sert à rien. 


En fait, cela vous apporte vraiment une tranquillité d’esprit, à la fois pour le moment T, aujourd’hui, ainsi que sur les perspectives de développement d’autres marques, d’autres dark kitchens, ou pour le food court en lui-même.

Comment s’est passée la mise en place des solutions en lien avec Dishop ? Y-avait-il des contraintes techniques à prendre en compte ?

Le premier contact a été initié par Adrien, et ça a “matché” directement. De même, l’aspect local beaucoup joué pour nous. Qui plus est, Thomas et Nicolas ont été, et sont toujours ultra-disponibles. A chaque fois qu’il y a des retours, ils les prennent en compte. C’est en constante mise à jour donc c’est vraiment top.

Du point de vue des contraintes, on n’en a pas eu tant que ça. J’ai appris à installer des imprimantes ! (rires). J’ai passé beaucoup de temps au téléphone avec Nicolas parce que j’essayais de comprendre comment ça marchait ! Lorsque l’on a des soucis dans un restaurant, il est indéniable que la disponibilité des prestataires, de Dishop dans ce cas-là, ça joue énormément. 

On a peut-être même abusé parfois ! Dès qu’on a un soucis c’est “Allô, Nicolas ?” (rires). Donc finalement, pour toutes les contraintes qu’il y a pu avoir, elles ont toutes été solutionnées directement. 

On a vraiment grandi pas à pas, et à chaque fois, Dishop était là. C’est plaisant de travailler avec des personnes comme ça. C’est le genre d’équipe avec la réactivité dont les restaurateurs ont besoin.

Avez-vous eu des interrogations sur le lancement 100% en digital ?

Il n’y a pas vraiment eu de doute parce que l’on n’a pas vraiment eu le choix ! 

Compte tenu de la période à laquelle nous nous sommes lancés, il nous fallait forcément un point digital. Nous étions encore en confinement, les gens ne pouvaient pas venir sur le point de vente. Par conséquent, soit on continuait avec la méthode un peu archaÏque de la prise de commande par téléphone, soit on évoluait directement. 

Vu notre cible, connectée voire ultra-connectée, ça avait vraiment du sens de passer par du digital. Nous voulions apporter cette touche de modernité dans la vallée du paillon. On voulait cette modernité-là. Dishop nous a conforté dans notre idée en disant qu’elle était réalisable. 

Vous avez fêté votre première année récemment, bon anniversaire ! Comment s’est passée cette première année avec vos technologies ?

L’année s’est très bien passée. On a lancé le food court avec Paillons Pizza en septembre, au bout de six mois d’existence. On s’est vraiment fait notre place dans l’univers de la restauration à emporter. Encore une fois, c’est grâce au digital et à la facilité d’utilisation de Dishop que nous avons pu rajouter les pizzas et qu’on avance.

En définitive, les technologies ont bien répondu à nos attentes et continuent d’y répondre, c’est vraiment efficace. 

Pizza Paillons Gourmet
Crédits : Paillons Gourmet

Auriez-vous quelques chiffres à nous donner pour illustrer votre première année ?

Selon notre base de données sur le dashboard, nous avons 1323 clients différents enregistrés.

En ce qui concerne notre part de commandes en livraison et en click and collect, : les ⅔ de nos commandes sont livraison, et ⅓ est en vente à emporter.

Nos commandes sont réparties entre environ 20% le midi et 80% le soir. 

Pour l’emplacement des consommateurs dans toute notre zone, on voit que plus ils sont proches du village, plus ils commandent. C’est normal. Nous avons conservé tout de même un certain nombre de commandes en click and collect. Cela s’explique notamment par la position géographique du food court : le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est bien placé. Les clients s’arrêtent en rentrant du travail pour récupérer leur commande. 

Le partenaire quotidien de votre dark kitchen

Comment les valeurs de votre food court Paillons Gourmet se sont retrouvées dans Dishop ? En quoi ça a du sens pour vous de travailler avec Dishop ?

Les trois valeurs principales que nous avons en commun sont la proximité, l’efficacité, la rapidité.

La proximité, nous la retrouvons dans notre village, avec nos clients. Avec Dishop, nous avons une proximité dans nos échanges et l’accompagnement. 

L’efficacité, parce que les solutions de Dishop nous permettent d’être efficaces. Globalement, tout est beaucoup plus simple de gestion. On reçoit la commande, on l’imprime, on la prépare, elle part en livraison ou quelqu’un vient la chercher. 

On a une vraie tranquillité d’esprit !

En ce qui concerne la rapidité : certes, on n’est pas un fast food. Néanmoins, nous avons quand même cette notion de rapidité dans notre service, dans le sens où lorsque le client commande, il doit être livré ou récupérer sa commande dans un laps de temps défini. Encore une fois, Dishop nous aide à développer cette rapidité. Eux-mêmes sont rapides lorsque nous avons des problèmes ou des questions, ils sont ultra réactifs à ce niveau là.

Dishop a donc un rôle de maillon, liant toute la chaine de production, présent à vos côtés de la prise de commande jusqu'à la livraison....

À chaque étape, Dishop se montre présent. Au fond, il s’agit d’un travail d’équipe, finalement, où Dishop est réellement un partenaire. En effet, Dishop n’est pas juste un prestataire de livraison, c’est vraiment un partenaire de commande d’abord, de livraison ensuite, puis de fidélité et de lien avec vos clients pour terminer.

Effectivement. Je pense qu’au fur et à mesure, nous avons vraiment pu tester toutes les fonctionnalités proposées par Dishop , se les approprier et, finalement, optimiser le travail.

À la suite de la création de votre dark kitchen Paillons Sushi, vous avez évolué en un food court digital Paillons Gourmet. Comment les solutions de Dishop ont-elles fait partie de l’équation dans ce nouveau projet ?

Concernant la cuisine et les livraisons, on s’est équipés. Il faut en effet veiller à séparer les préparations chaudes des préparations froides. Globalement, le but est de ne pas livrer des pizzas froides et des sushis chauds !

On avait le savoir-faire et la volonté d’étendre notre offre – on l’a toujours d’ailleurs. Et le souhait de diversifier notre offre en proposant les trois grandes catégories de nourriture que les gens commandent. Le résultat, c’est que cela permet d’avoir une offre complète !

Et pour le client, l’expérience d’achat reste la même ! 

Comment Dishop Fleet vous accompagne au quotidien pour la gestion de vos livreurs et de vos livraisons ?

Dishop Fleet nous permet de suivre le livreur, de savoir le nombre de livraison qu’il a faites, s’il a du liquide sur lui… C’est encore une fois un outil de gestion optimisé.

Ce n’est pas toujours simple de gérer les livreurs ! C’est précisément en quoi Dishop Fleet facilite la gestion et nous permet d’avoir un suivi de ce qui se fait. Car quand les restaurateurs ont le nez dans la cuisine, ils n’ont pas forcément le temps de suivre et de voir tout ce que le livreur fait sur le moment-même. Là au moins, tout est enregistré. 

En ce sens, Dishop Fleet est un outil de supervision, d’analyse. 

Pour conclure...

À travers les différentes technologies déployées avec Dishop, Paillons Gourmet continue sa belle progression et garde encore aujourd’hui son monopole dans la Vallée du Paillon en couvrant une offre compète de restauration. Gardons à l’esprit que Paillons Gourmet propose une présence 100% digitale à ses clients. Cependant, les dark kitchens ne sont pas communes dans les zones reculées à l’instar de la Vallée du Paillon. Malgré cela, Paillons Gourmet a su faire sa place loin de la ville et de l’habitude des consommateurs de commander en livraison ! 

La preuve qu’avec de bons outils, tout est possible !

Un grand merci à Elda et à toute l’équipe de Paillons Gourmet !

Et si le prochain, c’était vous ? Racontez-nous votre parcours, présentez-nous votre concept et faites-nous part de votre expérience lors d’une interview !

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